Bye bye, California !

Bye, bye, California ! Je viens de rentrer à la maison, et voici sans doute mon dernier article sur mon voyage. Mais il y a encore tant de choses à dire et tant d’images à montrer, selon le point de vue qu’on souhaite partager.

Mon intention, dans les précédents articles, a été de souligner une partie de l’héritage gréco-latin antique qu’a su intégrer la ville de San Francisco. Et en dehors de la ville, on trouve aussi quelques usages, classiques ou surprenants, du latin et de la mythologie gréco-romaine.

Parmi les usages “classiques”, j’ai pu voir le latin de la botanique.

En effet, lors d’une excursion au Parc National de Muir Woods, à une vingtaine de kilomètres au Nord de San Francisco, j’ai admiré les séquoias géants. Certains arbres, âgés de 500 à 800 ans, mesurent plus de 75 mètres de haut.

Appelé d’abord tc-ole, tcobe ou keelch par les populations amérindiennes originelles, palo colorado par des explorateurs espagnols au milieu du XVIIIè siècle, et redwood par les Américains anglophones, du fait de la couleur rougeâtre de son écorce, l’arbre a officiellement reçu, en 1847, le nom latin de Sequoia sempervirens (séquoia toujours vert).

Pourtant, même si le nom latin est commode pour les scientifiques de tous les pays, le nom “séquoia” est plus fréquemment employé. Lui-même a une histoire intéressante.

Sequoyah

Comme l’indique cet écriteau du Parc, le nom commun “séquoia” rend hommage au travail d’un Cherokee nommé “Sequoyah” qui a inventé un alphabet pour la langue parlée de son peuple.

Autre usage “classique” et scientifique du latin : celui de la zoologie.

Sur la côte, à environ 160 km au Sud de San Francisco, j’ai visité le superbe aquarium de la jolie petite ville de Monterey.

Comme on peut s’y attendre, les noms des animaux sont écrits en anglais et en espagnol, ainsi qu’en latin. En voici un petit échantillon :

Également, une langouste et une murène — mets très appréciés des Romains de l’Antiquité :

Mais c’est à Carmel-by-the sea, station très touristique non loin de Monterey, que j’ai vu cet emprunt surprenant à la mythologie grecque :

La déesse Artémis/Diane, chasseresse aux pieds rapides et légers, est devenue un argument publicitaire que j’interprète ainsi : trouver chaussure (made in California) à son pied est divin ! À moins que la référence à cette déesse ne permette de courir plus vite !

Ne pensez-vous pas que cela fait partie de la séduction de cette belle région, et que cela donne envie d’y revenir ? Alors, see you soon, California!

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