Je n’étais pas allée en Grèce continentale depuis 1977, à une époque où le mot “crise” (qui signifie “jugement, décision” en grec ancien) n’avait pas encore pris sa connotation péjorative moderne : parler de la “crise grecque” en 2013 a un tout autre sens !
Je me suis demandée, dans l’avion en direction d’Athènes, comment se passeraient ces retrouvailles. Eh bien, je n’ai pas été déçue une seule fois pendant les huit jours que j’ai passés dans ce beau pays.
Antiquité et modernité s’y côtoient, parfois avec un décalage amusant !
Je vous montre ici, photos (authentiques) à l’appui, quelques découvertes contraires aux idées reçues qu’on peut avoir sur la Grèce.
Non, le ciel n’est pas toujours bleu, car il peut y avoir pluie et brume à Athènes, surtout en décembre !
Oui, orages et déluge tombent quelquefois fort sur l’Acropole et sur les Caryatides de l’Érechthéion (temple en l’honneur d’un héros de la Grèce primitive) !
Non, le Parthénon n’est pas toujours assailli par les touristes. Le voici désert, à dix heures trente du matin et j’ai pu prendre des photos sans personne. Incroyable, mais vrai ! Cependant, le (mauvais) temps y était, sans doute, pour quelque chose.
Oui, le philosophe Diogène parraine (malgré lui !) une pâtisserie dans Plaka, un quartier d’Athènes. On mange de bons gâteaux chez le Cynique qui faisait l’apologie de la frugalité !
Oui, à Thessalonique, on voit des parapluies ouverts, alors qu’il y fait très beau !
Non, les hommes grecs ne sont pas toujours des éphèbes “canon”. En voici un qui n’a pas de prétention à la Beauté !
Oui, j’ai vu un éléphant rose (ou rouge pâle, concédons-le !), alors que j’étais à jeun (l’ouzo était réservé au dîner, donc plus tard),
ainsi qu’un monde qui ne tourne pas rond — à moins que ce ne soit une tentative de représenter la quadrature du cercle ?
La Grèce a encore bien des réserves d’humour et de paradoxes : pas de “crise” sur ce plan là ! Allez-y en confiance et regardez bien tout autour de vous !
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