À Neptune, chez les anciens Romains, était consacré le mois de février, dont le nom avait une étymologie incertaine (febris, fièvre, ou februare, purifier).
Fait surprenant, vu les fonctions de ce dieu.
À Neptune, chez les anciens Romains, était consacré le mois de février, dont le nom avait une étymologie incertaine (febris, fièvre, ou februare, purifier).
Fait surprenant, vu les fonctions de ce dieu.
Depuis des temps très anciens, dans la Rome de l’Antiquité, au mois de janvier on célébrait le dieu Janus ainsi que, spécialement les 11 et 15, la nymphe Carmenta (ou Carmentis).
Qui était cette nymphe, dont il ne reste pas de représentation (le tableau de couverture est une aquarelle-gouache-craie de Paul Klee, représentant une Nymphe dans le jardin potager-1939) ?
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Le mois de décembre, mois numéro dix (decem) de l’année romaine antique (avant qu’elle ne débute le 1er janvier, à partir de 153 avant notre ère), était consacré à Saturne — un dieu étrange et ambivalent.
Or la civilisation occidentale a emprunté à l’Antiquité gréco-latine plusieurs coutumes relatives à ce dieu, qui marquent ce qu’on appelle de nos jours “les fêtes de fin d’année”.
Je ne voudrais pas terminer le mois de novembre sans parler de la déesse Diane, à qui ce mois était consacré dans l’Antiquité romaine.
Bien qu’il y ait peu de récits mythologiques la mettant en scène, cette déesse a souvent été représentée dans la sculpture et la peinture — et ce, au fil des siècles.
Qui était Diane et pourquoi l’honorait-on ?
À Lisbonne, dans le plus grand musée du Portugal — le Museu nacional de Arte antiga (Musée national des Arts anciens) —, une des “œuvres invitées” (obra convidada) de juin à octobre 2016, était le tableau de Jacob JORDAENS intitulé Vertumne et Pomone.
Comme cette peinture symbolise, par l’intermédiaire de personnages mythologiques romains, l’abondance des récoltes en été et en automne, il m’a semblé approprié d’en proposer une analyse à cette époque de l’année.
Dans la Maison des Fontaines — belle villa romaine du site de Conimbriga — une mosaïque du Labyrinthe illustre la légende grecque du Minotaure.
Cette histoire fameuse, qui met en scène plusieurs personnages — et notamment le héros Thésée — se trouve représentée sur des vases grecs, des mosaïques romaines et une peinture à Pompéi. Elle a donné lieu à de nombreux commentaires sur le Labyrinthe, dans l’Antiquité et à l’époque moderne.
J’en présente ici quelques éléments.
Les mûres, rouge foncé ou noires, cueillies sur un arbre cultivé ou sur des ronces sauvages d’août à octobre dans l’hémisphère Nord — les mûres, donc, plaisent aux gourmands, qui les consomment fraîches ou bien cuites en confiture, gelée et même vin.
Mais pourquoi ont-elles “cette couleur de sang” (sanguineis moris) comme l’écrit le poète latin Virgile (Bucoliques, VI, 22) au premier siècle avant notre ère ?
Je reviens d’un récent voyage à Baltimore (États-Unis), ville dont j’ai déjà eu l’occasion de vanter les huîtres, mais qui est surtout célèbre pour ses crabes, spécialité locale emblématique.
Des crabes, on en voit partout.
Ce mois-ci, le 13 tombe un vendredi — date faste pour les uns, néfaste pour les autres !
D’où vient cette ambivalence ?