Dans le zodiaque sino-japonais, l’Année du Serpent a commencé le 29 janvier 2025 et se terminera le 16 février 2026.
Avant même de quitter le Japon en décembre dernier, j’ai pu voir dans les magasins de nombreux objets décoratifs figurant un serpent, et — comme sur ce calendrier que j’ai placé en tête de mon article — annonçant en beauté l’année nouvelle !
J’ai constaté la valeur positive du “serpent” dans ce pays.
C’est une créature qui a fait couler beaucoup d’encre ! Mes sources en français — le Dictionnaire des Symboles, coll. Bouquins, éd. Robert Laffont et le Livre des Superstitions, coll. Bouquins — consacrent respectivement treize pages et neuf pages, l’un à définir le symbolisme du serpent, l’autre à recenser toutes sortes de croyances qui lui sont rattachées.
Si ces dictionnaires dissertent avec abondance sur le “serpent”, c’est qu’il est un être ambivalent : bienveillant ou dangereux. Dans beaucoup de civilisations d’origine ancienne, le serpent est un animal mythique.
Je ne prétends pas exposer ici tous les aspects du “serpent” ! Mais je voudrais montrer en quoi la perception du “serpent” par la civilisation gréco-romaine était-elle positive, comme dans la culture japonaise où il est depuis longtemps considéré comme un présage de bon augure, apportant la chance et symbolisant la renaissance, la résurrection et la vitalité.