Le sel est plus qu’un condiment, c’est un symbole.
Utilisé depuis des millénaires au Japon comme dans les pays de l’Antiquité gréco-latine, il possède, dans ces cultures différentes, des vertus souvent similaires.
Le sel est plus qu’un condiment, c’est un symbole.
Utilisé depuis des millénaires au Japon comme dans les pays de l’Antiquité gréco-latine, il possède, dans ces cultures différentes, des vertus souvent similaires.
Lors du festival Kanda Matsuri, l’un des trois plus importants de Tokyo (qui a lieu en mai, les années impaires), des autels portatifs (Mikoshi) surmontés d’un phénix sont amenés en procession jusqu’au sanctuaire Kanda Myojin. Cette fête, destinée à honorer les divinités (Kami) de ce temple shintoïste et à resserrer les liens communautaires, voit donc converger une multitude de gens et de phénix !
Mais cet oiseau fabuleux, de quoi est-il le symbole au Japon ? Est-il semblable à celui de l’Antiquité gréco-romaine ?
Lors d’une excursion à Yokohama, j’ai visité un lieu unique au Japon (et peu touristique) : une sorte de temple à la gloire de philosophies et religions du monde, représentées ici par quelques figures, dont Socrate.
Continue reading “À Yokohama aussi, j’ai rencontré Socrate !”
Chat, blaireau, grenouille, renard, lapin etc. — au Japon, un véritable bestiaire accompagne la vie quotidienne. Chaque animal a une valeur symbolique : le chat pour les commerçants, le blaireau devant les bistrots, le lapin, le renard et la grenouille dans les sanctuaires.
En ce qui concerne les grenouilles, elles ont, bien sûr, un rapport avec l’eau, mais pas seulement.
Dans l’Antiquité gréco-romaine, comme dans la mythologie japonaise, la grenouille tient une grande place. Son symbolisme apparaît toutefois différent.
Continue reading “Il pleut, il mouille : c’est la fête à la grenouille !”
Faucon, grue, et surtout corbeau. Dans les montagnes, les rizière et les parcs, sur les temples et les cerisiers en fleurs — des corbeaux, depuis un mois au Japon, j’en ai vu partout !
En Occident, cet oiseau inspire généralement crainte et répulsion, car on l’associe à la sorcellerie et à la mort. Mais dans l’Antiquité gréco-latine, il avait aussi des vertus et pouvoirs positifs. Qu’en est-il alors au “Pays du soleil levant” ?
Nous verrons quelques exemples où le corbeau joue alternativement un bon ou mauvais rôle.
Continue reading “Le corbeau : oiseau de bon ou de mauvais augure ?”
Après un mois de voyage au Japon, j’ai visité plusieurs endroits de l’archipel, du Kyushu jusqu’au cœur du Honshu.
On ne va pas au Japon pour retrouver des traces de l’Antiquité gréco-romaine ! Pourtant, dans certaines villes, j’ai pu voir des éléments de ces cultures — éléments que les Japonais modernes ont intégrés à leur actuel mode de vie.
En voici quelques preuves.
Au Museu nacional de Arte antiga de Lisbonne (Portugal) j’ai pu admirer un des trésors de ce musée : une paire de paravents japonais représentant l’arrivée des Portugais au Japon au milieu du XVIè siècle.
Ces précieux panneaux de soie peinte et dorée à la feuille d’or, datant de 1606 environ, sont attribués à l’école Kano et appelés namban — du nom de nambarajin (les “Barbares du Sud”) dont les Japonais désignaient les Portugais.
Ces namban, que nous apprennent-ils ?
Dans le zodiaque chinois, l’année qui commence le 8 février 2016 est placée sous le signe du Singe, et se terminera le 28 janvier 2017.
Le Singe zodiacal est une créature sympathique, mais ambivalente. En effet, si les horoscopes louent, chez les natifs de ce signe, vivacité d’esprit et goût pour l’apprentissage, ils lui reprochent aussi son inconstance et sa bouffonnerie.
D’autre part, il symbolise, en Occident, des qualités différentes de celles qu’il possède en Extrême-Orient.
On ne sait pas avec certitude si le nom du mois de mai provient de Maia, nom de deux divinités différentes.
L’une, nymphe grecque, était la mère du dieu Hermès ; l’autre, déesse italique, personnifiait l’éveil de la nature au printemps, la fécondité et le renouveau.
Cependant, le mois de mai, bien qu’associé à la jeunesse, à la vitalité et à l’amour, était formellement déconseillé pour les mariages, dans la Rome de l’Antiquité.
Pourquoi ?
Le 21 décembre marque le solstice d’hiver — position du soleil qui en fait le jour le plus court de l’année dans l’hémisphère Nord.
D’ailleurs, selon le dictionnaire Gaffiot, Cicéron, César et d’autres auteurs latins utilisaient le nom bruma — provenant du verbe brevio, raccourcir — pour le désigner et exprimer ainsi la brièveté du “jour”, c’est-à-dire de la lumière et/ou du soleil.